Atelier vocal départemental 2014Atelier Vocal Départemental 2014le mercredi 2 juillet 2014 Henri LEBOULLEUX 19100 Brive-la-Gaillarde (Corrèze) Hotel du Département "Marbot", 9, rue René et Emile Fage, 19005 TULLE Cedex
Tél : 05 55 93 77 53
Atelier Vocal Départemental 2014ADDIAM CORREZE - Camerata Vocale de Brive Mardi 1er juillet, mercredi 2 juillet et jeudi 3 juillet 2014 à 20 h 30 L'Atelier Vocal Départemental constitue un pôle d'excellence pour la pratique vocale. Il est placé sous la direction artistique de Jean-Michel Hasler. C'est à la fois un pôle d'excellence et un outil de réseau au service de la pratique vocale de bon niveau. Son but est de donner régulièrement la possibilité à de choristes qui veulent se dépasser dans le cadre d'une opération de production de la faire. "Nous sommes dans l'inconcevable, mais avec des repères éblouissants". René Char Nous ne nous étendrons pas sur la genèse et l'historique de l'œuvre : il suffit de savoir qu'il n'y a pas un état définitif de Passion mais au moins quatre versions dont certaines présentent d'importants "repentirs" (au sens pictural) et d'autres de simples adaptations liées aux contingences (virtuosité des interprètes, instruments…). Notre choix s'est porté sur l'édition courante de la Neue Bach Ausgabe (Bärenreiter) inspirée par la copie de1739 (dont une grande partie autographe) très proche de la version originale de1724. L'effectif instrumental est très réduit (17 musiciens jouant de21 instruments différents), pas uniquement par soucis d'économie (Bach était souvent confronté à ce genre de problèmes), mais par respect de la proportion juste : nombre quasi égal de voix et d'instruments, cordes en petit nombre pour ne pas écraser les vents. Il n'est pas utile de rappeler que le choix des instruments n'est pas anodin : fragiles flûtes traversières, hautbois de toutes sortes, tendres violes d'amour associées au luth délicat et mythique intervention de la voie de gambe (traditionnellement associée dans les pays germaniques à l'idée de repos éternel). Ne nous trompons pas de siècle, il ne s'agit pas d'orchestration au sens berliozien ou debussyste, mais là encore de rhétorique : la pertinence d'un propos est amplifiée par l'arsenal "baroque"… et la redondance devient un puissant vecteur de théâtralité. Enfin, il faut savoir que cette œuvre s'inscrit dans un double contexte : - le courant "piétiste" emprunt de résignation sereine et de "tendresse nocturne" (le texte de la Passion est en partie dû à B.H. Brockes). …Ah ! Seigneur, fais que tes anges Portent à mon dernier instant Mon âme aux côtés d'Abraham ; Fais que mon corps repose en paix, Sans douleur ni peine, Jusqu'au Jugement dernier ! … - l'amour du théâtre propre à la ville de Leipzig : de toutes les idées reçues, celle qui décrit Leipzig rigide et austère est la plus tenace (activité lyrique importante, avec une pause involontaire entre 1720 et 1748, activité littéraire débordante et…90 auberges !). On comprendra qu'en plus des problèmes techniques déjà redoutables, l'œuvre se pose à l'interprète comme une énigme alchimique ! Représentations : - Mardi 1er juillet à 20h30 à l'Abbatiale Saint Léger de Meymac - Mercredi 2 juillet à 20h30 au Théâtre Municipal de Brive - Jeudi 3 juillet à 20h30 à la Cathédrale de Tulle Renseignements et réservations : ADDIAM Corrèze - 05-55-93-77-53
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